Un désir d’arbres dans les mots
Des oliviers près de Grenade, des arganiers dans les environs de Tioute, des chênes verts entre Tarifa et Algésiras dans le petit matin, ou le noyer de Cougou dans la cour de ferme de l’enfance : les arbres, on dirait, viennent à la rencontre de James Sacré, sans paroles, sans mots, mais peut-être pas sans intentions. L’attention qui leur est accordée ici ne leur invente pas un quelconque langage, elle vise seulement, peut-être, à nous rappeler une certaine familiarité avec leur temps long, leur générosité pour les hommes, l’esprit qui conduit au multiple et au mystère de leurs racines & de leurs ramifications. Les