Nous devrions peut-être nous engager dans la moindre marche avec un esprit d’éternelle aventure sans retour – prêts à renvoyer nos cœurs embaumés comme des reliques vers nos royaumes affligés.

Henry David Thoreau

comme l’eau, le miroir changeant

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comme l’eau, le miroir changeant

[…]Il faudra relire Lorca encore une fois, maudire entre les dents la maîtresse partie, sans remords, fière du nouvel homme qu’elle entoure de mystère, traîtresse, oublieuse des promesses, il faudra laisser les adorations, ces puissantes mécaniques, les espérances, l’amour s’engouffre dans les miroirs, la femme brune ou blonde ne l’ignore pas, il faudra laisser ces épaisseurs d’un temps, oublier sa race, ses goûts, ses morts, les océans, les bacchanales, la pulpe des vagins, oublier toutes les humeurs, les chambres du trajet, les retours après les voyages à Madras et à Wellington, les voyages s’ajoutent, les vases se déposent dans l’étang, la

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