Une main seconde
En marge d’une œuvre pensée et architecturée, de tableaux finis, prêts pour l’exposition, dotés d’un titre, comme parfois au sein même de la toile fameuse d’un maître, se trouvent parfois des fragments d’une autre eau, d’une autre trempe, d’une autre main. C’est ce qu’observe ici James Sacré avec une si sensible attention dans les dessins qui sinuent aux côtés de l’œuvre peinte reconnue, cataloguée, de Jacques Clauzel. Et quelle serait alors la force ou la vertu de ces dessins tenus plus ou moins au secret : intime désir qui suit sa voie sans remord, matrice inavouable venant révéler la trame de l’œuvre