« L’art n’efface pas la perte. Il lui répond »
Si toute œuvre littéraire suppose et comprend une théorie de la littérature, même implicite, celle de Jean-Paul Michel s’est affrontée de longue date aux questions touchant aux pouvoirs du langage, à ses « sorcelleries ». C’est ici la question de l’ars, des moyens réglés dont dispose, au plus haut niveau d’exigence, le registre du symbolique pour répondre à la perte liée à notre condition et faire face au chaos infini que recèle notre simple présence au monde. Ce ne sera pas pour avoir négligé les voies de raison, c’est pour en avoir éprouvé les failles et les impasses, se tournant avec lucidité vers le peu de