» Ce qui frappe dans ce petit livre d’Iñigo de Satrústegui, c’est l’aperçu certain de l’homme derrière le texte. On y voit l’homme agir comme une personne, devenir son propre Pygmalion. Car ici la personne de l’artiste est visible, se rend visible par des écrans scripturaux, où derrière un certain flegme aristocratique, on devine de la lucidité et des blessures. Du reste le terme le plus approprié serait celui de dasein, d’un destin d’étant. Tiento, ce style de chant flamenco confine au duende, c’est-à-dire à la partie la plus haute de l’émotion. Cette écriture qui est la sienne ouvre sur de faibles éléments biographiques mais savamment utilisés pour convenir à une sorte de livre essai, essai de style et de chant du style. » […]
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Tientos
Les textes assemblés dans ce livre sont brefs, et cette brièveté relève d’un geste ou d’un ethos qui pourrait les apparenter à celui du calligraphe ou