Note de lecture d’Isabelle Lévesque
Les voyages évoqués sont multiples. (…) Partout des peintres, des écrivains, des poètes, des hommes et des femmes désignés par leur nom, ou plus souvent leur prénom. Ce livre est fraternel…
Note de lecture d’Isabelle Lévesque
Les voyages évoqués sont multiples. (…) Partout des peintres, des écrivains, des poètes, des hommes et des femmes désignés par leur nom, ou plus souvent leur prénom. Ce livre est fraternel…
« Ma route est d’un pays où vivre me déchire… » est un titre extrait des mots du Veilleur, un texte du poète suisse Edmond-Henri Crisinel né en 1897 et mort en 1948. Né en 1897 comme Gustave Roud. Cette référence aussi forte à la pensée délicate, désespérée aussi, de Crisinel, poète si peu prolixe, si peu présent dans les mémoires, est une façon de s’insérer dans le paysage, poussé par la force des choses, en quête du silence essentiel, du chemin égaré, des demeures profondes, des ciels clairs, de l’ensemble sensible du monde. Ce paysage désiré, et qui demeure à l’état de désir quoique