À l’heure où la « grande peinture américaine », celle de l’après-guerre (de l’expressionisme abstrait au pop art, pour aller vite), fait l’objet du consensus que l’on sait, que l’Anglais Francis Bacon triomphe un peu partout, que Pierre Soulages s’impose justement, durablement, chez lui et ailleurs, on ne peut que s’étonner du relatif silence entourant l’oeuvre de cet autre géant émergeant lui aussi au mitant du siècle, Paul Rebeyrolle. Les rétrospectives donnant à l’amateur l’occasion de faire le point sur cet artiste, les expositions sur son oeuvre sont si rares qu’on ne peut que saluer l’initiative des éditions Fario de republier, dans une version révisée le petit texte dense et tranchant que le poète Lionel Bourg avait consacré au peintre l’année suivant son décès, survenu en 2005.
Puisqu’on se trouve toujours un peu dans le portrait que l’on fait de quelqu’un, dans l’étude que l’on consacre à une oeuvre, c’est sans ambages que l’écrivain commence son exploration par son propre parcours d’amateur d’art, démêlant ses attentes face au tableau. Il y veut une pensée qui vibre.…
Lire la suite dans la revue Europe (n°1106 – 1107-1108).