Lydie Arickx est peintre et sculptrice, née en 1954 à Villecresnes de parents d’origine Flamande.
Après des études (1974 – 1978) à l’École supérieure d’arts graphiques de Paris (ESAG), présentée par Roland Topor, première exposition personnelle en 1979 à la galerie Jean Briance (pastels et huiles).
Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris.
En 1988, elle présente son travail en Belgique, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas puis en Espagne et aux États-Unis (première exposition présentée par Amaury Taittinger à New York aux côtés de Francis Bacon).
En 1991, Lydie Arickx s’installe dans les Landes où elle travaille sur de grands formats et aborde la sculpture monumentale.
À partir de 1993, elle réalise une suite de fresques pour différents sites en France.
En 1998, elle crée avec Alex Bianchi les Rencontres du Cadran qui accueilleront pendant cinq années consécutives plus de 80 artistes internationaux et émergents.
En 1999, pour le 800e anniversaire de la Jurade de saint Emilion, Lydie Arickx présente une double exposition personnelle dans le cloître et dans l’Eglise Monolithe.
Les œuvres de Lydie Arickx figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, MACS Saint-Vincent-de-Tyrosse, fresque pour la commémoration du centenaire des arènes de Dax en 2013…).
Enfin, dans son atelier toujours considéré comme lieu d’expérimentation, Lydie Arickx recherche et adapte de nouveaux supports et matériaux pour ses créations (bétons spécifiques, toiles Emeri, bois, tissus, bitume, résines et fibres…).
En 2014, Lydie Arickx publie son premier manuscrit, Nous vivons.
En 2015, elle investit la ville de Roubaix avec trois grandes expositions en hommage à ses racines familiales et une performance en directe sur 200 mètres de long et 3 mètres de haut.
L’année suivante, nourrie de son expérience roubaisienne, elle investie l’ensemble de la grande salle des Gens d’armes de la Conciergerie à Paris, invitée par le Centre des monuments nationaux à réaliser en direct une performance sur 100 mètres linéaires, ainsi qu’une exposition et installation à la Chapelle expiatoire. L’orientation d’une peinture monumentale, exécutée en direct, semble marquer un tournant important dans la carrière de l’artiste qui associe invariablement exposition et performance en public comme une nécessité, liant l’art en partage et la compréhension d’un acte créatif essentiel.