Célébrant à la fois une langue française très pure et les traditions de la poésie arabe, il est l’auteur d’une œuvre poétique abondante et dense, où la “réduction” de l’expression et des thèmes visent à l’évocation de l’essentiel humain par des moyens verbaux épurés, la référence à Mallarmé (à qui Stétié a consacré un essai : Mallarmé sauf azur, 1999) s’imposant, du côté occidental. . Son œuvre manifeste « le désir d’une vigilance et une foi dans la parole de poésie », selon les mots d’Yves Bonnefoy et se découvre « dans une illuminante complexité ».
Il est l’auteur de nombreux essais, de recueils d’aphorismes, de traductions et présentations de poètes arabes, de textes sur la poésie, la langue, l’art et la calligraphie.